C’est la mesure phare du gouvernement qui vient de faire un geste qui risque :  un départ anticipé à la retraite à 55 ans à tous ceux qui iront voir le dernier film d’Astérix de Guillaume Canet. L’idée derrière ce geste est simple : permettre aux travailleurs de gagner quelques trimestres en échange d’une séance de cinéma du dernier Guillaume Canet. « L’objectif est clairement de prendre en compte la pénibilité des spectateurs tout en permettant à l’État de récupérer un peu de fonds après les subventions pour ce film », indique un directeur de cinéma « Mais je préviens l’épreuve est rude, mon médecin ne m’a déclaré une cataracte après avoir visionné la bande-annonce et notre projectionniste souffre d’arthrite depuis qu’il a placé la bobine dans la machine. Durant l’avant-première, deux étudiants de 20 ans ont considérablement vieilli, ils étaient de gauche et votaient Nupes et en sortant de la projection, ils commençaient à critiquer les assistés qui profitaient du système. Une habitude qui arrive normalement en début de trentaine quand on commence à être imposables et qu’on n’a plus les tarifs jeunes SNCF »

« Mais qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ? »

Ce n’est pas la première fois que l’État propose de réduire le temps de cotisation des Français contre une ou deux séances de cinéma, les cinéphiles qui allaient voir le premier Avatar avec les lunettes 3D gagnaient trois trimestres de cotisation et cela pouvait monter jusqu’à deux ans s’ils promettaient de laisser une note positive concernant le scénario sur Allociné. Et depuis 10 ans, tout Français qui paye une place pour une comédie française reçoit une prime de solidarité de 10 000 euros, dite « Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ? » en référence au film à succès. « Après quand on regarde le film, les travailleurs les plus pauvres se posent réellement la question quand ils sortent du film et qu’ils découvrent de décéder avant l’âge légal de la retraite »

Source détournement image : Premiere et Actu.fr