Une opportunité comme il n’y en a peu. Lundi dernier, Philippe Croizon a réussi à battre le record de traversée de la Manche en seulement 17 minutes et 26 secondes. Record tout aussi insolite que celui-ci n’était pas du tout prévu au programme. « Je me baladais sur la crique et j’ai aperçu des enfants organiser un concours de ricochet. Je me suis présenté et j’ai raconté que si j’avais pu aller aussi vite que les cailloux, j’aurai pu rapidement traverser La Manche, je ne pensais pas qu’ils me prendraient au premier degré. »

Ne pas négliger la partie sécurité

C’est ainsi que les enfants, accompagnés de leur professeur de mathématiques, commencèrent à mesurer la force nécessaire à mesurer la force à l’envoi de Philippe Croizon vers les côtes britanniques. « Ils m’ont pesé et calculé également ma prise au vent à l’aide d’un ventilateur d’entrainement de parachute, j’ai failli être particulièrement décoiffé, mais ça été ». Bien entendu, il ne fallait pas négliger la partie sécurité et prendre en compte une éventuelle collision avec un ferry ou une prise par des pêcheurs. « Un simple gilet jaune et un casque ont fait l’affaire ». Enfin afin de motiver les troupes, le nageur professionnel a branché son iPod sur le morceau de Francis Cabrel sur « Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai ».

Arrivé sur les plages anglaises, l’accueil fut moins sportif et les forces de l’ordre britanniques n’apprécièrent pas vraiment la méthode de transport. Selon eux, cela pourrait donner une nouvelle idée aux migrants. Des réfugiés handicapés, victimes de mine antipersonnel, qui ne bénéficieraient pas de l’asile politique, seraient tentés par cette nouvelle méthode risquée « C’est clair que laisser des migrants rejoindre la mère à la nage ou par ricochet sans préparation ou gilet de sauvetage serait inhumain. » Indique le préfet « Un bon Zodiac pour 20 migrants avec 1 gilet sauvetage pour 3 serait davantage préconisé ».

Source détournement image. Wikipedia et 20 Minutes