Régionales. Militant du R.N : Jean-Michel Cadenas explique comment annoncer à son « ami noir » que l’on ne peut plus le voir le temps de la campagne électorale

Les campagnes électorales sont des moments difficiles pour la famille et les amis, entre deux meetings et collages d’affiches ils restent peu de temps pour les relations humaines. Parfois, certains amis de longue date, bien pratiques en temps normal, deviennent quelque peu gênants. Jean-Michel Cadenas, connu pour son ouverture d’esprit et éternel candidat du R.N en Mayenne pour toutes les élections locales ou législatives vous donnent ses conseils psycho face à un ami peu compréhensif :

« Jean-Michel Cadenas, l’ouverture d’esprit avant tout »

« Écoute Mamadou, oui Julien, Mamadou, c’est pareil, chipote pas. Faut plus qu’on nous voit ensemble pendant un moment, tiens voilà les clés du cabanon, n’hésite pas à tondre la pelouse. Y’a des Kro au frais, sers-toi. Ha, mais oui, c’est vrai vous ne buvez pas d’alcool vous autres ? Comment ça tu es Protestant Luthérien, écoute-moi tes idées politiques je m’en fiche un peu, tant que tu ne tentes pas une manif dans la maison. Ha sinon, pas de coup de téléphone à la famille au frais de la famille en Érythrée. Originaire d’Ernée ? Hum…Sinon, tu as toujours la photo où on est ensemble devant le pavillon pour remercier les élus du quartier ? Il me la faudrait pour Twitter, au cas on me traiterait de raciste. Je déteste qu’on fasse ça, en plus je passe mon temps à dire que je ne suis pas raciste. Je suis contre la délinquance, j’y peux quoi moi ? Si c’est toujours les mêmes qui font des conneries ? Faut vous remettre en question aussi.  Non, mais pas toi, toi t’es différent, je t’aime bien. Allez zou, elle ne va pas se tondre toute seule cette pelouse. Je te laisse, je dois faire un communiqué sous mon grade d’ancien militaire sous rappeler que l’Armée est au service de la nation et ne peut servir des intérêts politiques. Trop compliqué pour toi Youssef… Julien. Oui bah ça ne veut pas rentrer, ça ne veut pas rentrer, excuse-moi mais t’es un peu mal placé pour me faire la leçon Ibrahim !«