Bretagne. Réouverture des bars : l’ARS s’inquiète de la montée brusque du variant Gamma GT depuis mercredi dernier

« C’est très clair, on le voit très bien selon les tests salivaires » précise le Docteur Jako, épidémiologiste au CHU de Rennes « la montée de ce variant est inhérent à la réouverture des bars, je ne peux y voir un simple hasard, ou alors c’est que je suis bourré ».

Depuis le 9 juin l’ensemble des bars de Bretagne a pu rouvrir en intérieur comme en terrasse, l’occasion pour de nombreux Bretons de profiter d’un peu plus de liberté, mais aussi de prendre le risque de ne pas respecter les gestes barrières. « Je l’ai vu dès mercredi, les gens sont totalement inconscients » témoigne un patron de bar de la rue Saint-Michel « J’ai vu un client enchainer du chouchen, deux pintes de Chouffle et trois roulages de patins à son pote. Non, mais qui enchaine du Chouchen et la bière ? C’est totalement inconscient… »

Des gamins GT rue de la soif

Le retour à l’eau-de-vie d’avant

Pourquoi cette absence civisme et de respect des gestes barrières ? Selon Gurvan Ferrand, sociologue au PMU (Performance Mutual University), c’est un phénomène plutôt logique. « Beaucoup de Bretons ont perdu le goût et l’odorat, ce qui explique ces mélanges d’alcool improbables, et cela a commencé bien avant le Covid. Je vous rappelle que certains Bretiliens préfèrent encore soutenir le Stade Rennais plus qu’En avant Guingamp, ça explique beaucoup de choses…

Comment éviter la diffusion massive du variant Gamma GT encore, appelé variant lorientais). « Bah il n’y pas 36 solutions, faut arrêter d’écouter du Manau et les Fest-Noz et ne pas hésiter à faire une cure de désintox en cas de lecture accidentelle du dernier album Nolwenn Leroy. »