Quiberon. Une surfeuse attend toujours avec impatience l’arrivée de la 4ème vague promise par le conseil scientifique
« Depuis la fin du confinement je l’attends, mi-avril j’entendais parler partout d’une vague dans toute la France, mais on ne pouvait en profiter. Alors j’attends la quatrième vague avec impatience et que espère que celle-ci touchera principalement la Bretagne ce coup-ci. D’ailleurs, j’ai été surprise d’apprendre que la première vague ait touchée l’Alsace, je ne savais pas qu’il y avait un spot là-bas. Le Rhin doit être une superbe mer, faudrait que j’aille voir un jour… ». Géraldine Thomas est une surfeuse, une passionnée, elle recherche toujours la vague qui la fera vibrer. Elle suit constamment les rapports de l’Organisation mondiale du Surf. « Le conseil scientifique n’est pas toujours claire, et puis des fois ils parlent trop de Pain de mie au podemos, j’aime beaucoup me faire des sandwichs, mais je ne vois pas trop le rapport avec la Chine. Du coup, je vous déconseille celui au Pangolin. Visiblement, il y aurait des gens qui seraient tombés malades. La date de péremption sûrement… »
« OK nettoyer ses toilettes c’est important, mais je ne vois pas le rapport avec le surf… »

Ce n’est pas la seule critique que Géraldine fait au conseil scientifique, elle leur reproche par exemple d’être souvent hors-sujet : « OK nettoyer ses toilettes c’est important, mais je ne vois pas le rapport avec le surf. Du coup, j’ai mal compris pourquoi il fallait rester chez nous pour des obligations sanitaires » lance-t-elle en éclatant doucement sa bière blonde sur son maillot de bain tout en se caressant la poitrine avec fraicheur.
La Bretonne n’aime pas les clichés autour des surfeurs et surfeuses. « On nous fait souvent passer pour des abrutis sur planche et ça je déteste. Déjà, Yvain, mon petit copain surfeur qui travaille au CNRS le remarque souvent. Il se fait souvent traiter de con sur le parking de son travail. Attendez, être gardien de parking au centre national de la recherche scientifique c’est super galère. Déjà, il faut savoir quel bouton lève la barrière et quel bouton la referme, ensuite il faut vérifier les identités des gens qui rentrent. Il se fait engueuler parce qu’il vérifie aussi de ceux qui sortent après avoir vérifié une heure plus tôt qu’ils avaient bien le droit de rentrer. OOOOOOK on n’a pas tous une mémoire d’orphelin…mais si vous savez l’orphelin. L’animal avec une grande trompe et des oreilles…. »
Géraldine, pour qui le vocabulaire ne semble pas toujours être une donnée évidente, prend « sa 5e année sympathique » . En effet, elle reste tous les jours dans l’attente de cette quatrième vague depuis que son père, vendeur de sucre de canne en Colombie, lui lègue une partie de sa fortune. « Ouais, alors la quatrième vague peut arriver, mais on m’a dit aussi que le FMI prévoyait l’éclatement d’une bulle, et ça je peux je vous le dire, ça va en faire des vagues! »
Source détournement image : Tourisme Bretagne
N: B Oui, bon c’est une reprise et alors, c’est bien les reprises nan ?
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