« Non monsieur, ne m’approchez et écartez ce pot de moutarde de moi« . Ce genre d’indications, Gurvan, hospitalisé à Rennes pour la Covid et le variant breton n’en peut plus de les répéter. Depuis que son pénis s’est subitement transformé en galette-saucisse, sa vie est devenu un enfer. « J’ai reçu des demandes de visites de supporters de foot, rien que pour l’observer. J’ai refusé quasiment toutes les demandes, à part celles bien-sûr des supporters des Stade Rennais, faut comprendre. J’ai toujours eu un peu pitié d’eux…« 

« Putain ça sent les frites »

Mais le malheur de Gurvan et des 3 autres cas anonymes de « galettes-saucisses longues » comme le définissent les infectiologues ne semble terminé. « L’autre jour, j’ai senti que les infirmières avaient lancé une série de frites maison. J’ai flippé, après on m’a dit que c’était mon odorat qui me jouait des tours, comme pour ceux qui écoutent du Nolwenn Leroy et Manau. Ils ont perdu le goût et l’odorat. D’ailleurs leurs albums ont remplacé les tests PCR, 100% d’efficacité ?« 

Gurvan arrivera-t-il à tenir face à ce nouveau variant ? Ou arrive-t-il à prendre les choses du bon côté sur le moyen terme « Ecoutez, y’a des gens tous les jours du Covid et d’autres de la Covid. Moi, mon dilemme est de savoir si mon organe pourra servir à autre chose qu’à une mi-temps. Bon en même temps avant il ne durait pas plus qu’un arrêt de jeu. En tout cas, ma copine ne m’a jamais autant aimé depuis qu’elle est au courant de ce symptôme. Elle s’est même mise à la chanter à tue-tête une bière à la main dans une tribune. Ha l’amour…«