« Je crois que je lui dois tout et je n’ai pas osé lui dire ». Ce matin, la chancelière Angela Merkel a concédé faire appel à Olivier Richefou de manière quotidienne. « C’est un homme exceptionnel, sans lui le département de la Mayenne ne serait que ruine et désolation. Et je ne parle pas que de sa gestion formidable de la pandémie, il est également un excellent édile pour tous les problèmes du département. »

Pourquoi un aveu si tardif ? La chancelière allemande avoue avoir été prise au piège en annonçant un peu trop tôt une limitation de 50 personnes dans les espaces publics. « J’ai imité la politique sanitaire d’Olivier, mais malheureusement je n’ai pas été très prudente. Si peu de temps entre ma décision et son conseil, je ne pouvais que me faire griller…« 

« Sa modestie est ma force »

Mais pourquoi cette femme politique s’est-elle inspirée du président du conseil départemental de la Mayenne ? « Sa modestie est ma force« , indique cette dernière. « J’ai rencontré Olivier à travers Jean Arthuis. J’ai senti chez cet homme une volonté de faire les choses sans jamais se mettre en avant ou faire de la communication pour rien. Par exemple, en ce moment il est particulièrement efficace face à la montée des cas positifs en Mayenne. On pourrait croire que l’approche des élections départementales en est la raison, l’accuser de briguer le poste de Président de l’association des départements de France. Il n’en est rien ! « 

On sait donc maintenant que l’Allemagne a su trouver en Olivier Richefou les forces nécessaires pour maîtriser l’épidémie. Seul un mystère demeure, la politique des tests PCR en Allemagne était bien différente de celle préconisée par Olivier Richefou l’été dernier. « Alors là, c’est normal » rassure Angela Merkel « Une petite stratégie de confusion, si on était totalement raccord, il risquerait de passer pour un opportuniste…«