Hellfest. L’assureur Albingia affirme ne couvrir que les pandémies de virus rouges et jaunes à petits pois
« Ralalaa, c’est malheureux, mais le contrat était clair » affirme Guy Juste, responsable directeur général d’Albingia « C’est marqué là, en astérisque, caractère huit et au crayon à papier. La compagnie n’assure que les pandémies avec des virus rouges et jaunes à petits pois. C’est dommage, non vraiment, j’aurais bien voulu vous rendre service, ça me brise le cœur ».
Depuis quelques jours, le Hellfest se bat avec son assurance à qui elle verse pas loin de 150 000 euros par an pur couvrir les frais d’annulation. Albingia qui refuse de rembourser le Hellfest affirme que ce type de Pandémie n’est pas couvert par le contrat. « Oui, c’est vrai ça arrive » rappelle Guy Juste « Faut dire, on est super fort pour ça. Une fois on a refusé d’assurer une personne qui avait chuté de son toit. On avait écrit sur le contrat « Assurer en cas d’accident domestique » et lors du renouvellement de contrat en 2012, on a rajouté le mot « animal », ni vu, ni connu. Du coup, comme un toit c’est pas un animal domestique, pas ça marchait plus. Pas con… »
« Ma femme n’a pas pu divorcer, je l’ai mariée avec un homonyme »
Les petites combines des assurances sont-elles monnaie courante ? « Nan, pas du tout. On n’arnaque pas, on optimise. » rassure Guy « On couvre les accidents de verglas, mais uniquement de mai à septembre et les accidents d’avion si vous prenez le TGV. Ha oui, aussi depuis quelque temps on fait signer un contrat avec un Bic effaçable de type Frixion. On antidate de contrat, ou efface la signature en cas de besoin. C’est ça l’assurance, de l’optimisation… »

Guy Juste est un petit malin dans le milieu des assurances. A Nantes, où il est né, Guy est reconnu comme « L’homme qui a arnaqué sa femme ». « Oui en 2012, j’ai voulu quitter Rebecca pour Barbara, une jeune stagiaire de 21 ans. Rebecca a voulu divorcer, mais elle ne pouvait pas. En fait, en 1987 elle s’est mariée avec un autre Guy Juste, un homonyme que j’avais trouvé sur le minitel. Le gars n’était au courant de rien. Du coup, pas de mariage, pas de divorce. Après Rebecca elle a rencontré ce fameux Guy, ç’a été le coup de foudre entre eux. Ils sont encore ensemble et ils viennent de célébrer leurs noces de cuivre. On se revoit de temps en temps, je viens d’assurer leurs maisons. Enfin, ça, c’est ce qu’ils croient. Il habite 7 bis rue la Trinité. J’ai effacé le « bis » avec un Frixion. Barbara ? Elle s’est barrée avec un trader. Elle trouvait que j’étais un mec qui manquait d’assurance. En tous cas il a intérêt d’avoir une bonne mutuelle, j’ai embauché deux types de la boîte pour lui péter deux côtes et la machoire. Ha bah il est chez nous…Merde, bon, on pas être gagnant à tous coups. »
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