Témoignage. Les grandes marées sont l’occasion de faire des rencontres formidables. Par exemple l’année dernière la Rédaction a eu le bonheur de rencontrer Jean-Pierre, pêcheur de moules bipolaires atteintes du trouble de Parkison. Ce dernier nous a conseillé pour notre meeting des jeunesses identitaires que nous prévoyons lors des prochaines grandes marées :

« L’important est qu’ils se sentent à l’aise sans se méfier de la montée des eaux. Cachez-leur le calendrier des coefficients des marées et faites leur porter les merguez. Le charbon ne doit pas tout de suite prendre l’eau, ils risqueraient de revenir sur la plage et ils plus difficile de le maîtriser sur la côte, car il est naturellement attiré par des animaux qui détiennent son propre QI (Mouettes, Goélands…). Lancez un débat sur les saucisses trouées dans les barbecues de l’espace Schengen, pendant celui-ci qui sera tellement houleux les jeunesses identitaires ne devraient pas sentir l’eau rejoindre leurs pieds. C’est à moment précis que vous devez fuir. Rejoignez discrètement votre Zodiaque en prétextant avoir oublié un de vos fusil à pompe dans une cage à crabes. Si vous sentez que méfiances, chantez la Marseillaise à l’aide d’une sono tout en proposant une chenille. »

Malgré tous ces conseils, quelque chose nous chagrine et Jean-Pierre sent bien notre réticence. « Oui, ça peut paraître dégueulasse de faire ça les gars. Mais est-ce qu’un il ne faut pas faire des sacrifices pour protéger les droits de l’Homme et la liberté de chacun à circuler librement. Leur faire comprendre qu’on ne se noie pas pour profiter du système, mais échapper à une situation jugée intenable. Et puis, bon, les gars, ce ne sont que des MERGEZ que vous sacrifierez pour les noyer ces p’tits cons, faut pas en faire toute une histoire… »