Redon agglomération. 4 Nantais tentent de passer clandestinement en Ille-et-Vilaine pour rejoindre la Bretagne
Hier, vers 17h00 (heure redonnaise) plusieurs habitants originaires partis de Sainte-Luce-Sur-Loire ont tenté à l’aide d’un passeur vannetais de rejoindre la Bretagne sans aucun document officiel. « J’ai tout de suite repéré un des individus » commente le capitaine Drouet, « Il a tenté de se dissimuler derrière un chapeau rond, mais quand je l’ai vu fumer une cigarette électronique goût fraise tagada, j’ai vite compris qu’on avait à faire avec un bobo nantais. »
Les 4 individus, tous d’origine ligérienne ont profité d’un convoi de galettes Saint-Michel pour se faufiler dans les cartons, d’après Jules Lamy, président de l’association Breizh-réfugiés, ce ne sont pas de simples migrants des réfugiés qui tentent d’échapper aux conditions de vie nantaises (embouteillage, coût de la vie, discrimination). « Le dénigrement des minorités bretonnes par les autorités jacobines est très régulier. Les Bretons de souche sont, depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, n’ont pas le même statut que le reste des Français. Ils ne peuvent par exemple danser la chenille durant les bals du 14 juillet ou tourner les serviettes durant un mariage«
« On envisage de construire un mur de bouteilles de cidre »
Depuis quelques années, l’agglomération de la bande de Redon, qui se trouve coupée entre la Bretagne et les Pays de la Loire connaît un afflux de migrants de plus en plus importants à sa frontière. « On envisage de construire un mur de bouteilles de cidre », annonce un élu local, « C’est une invasion humaine et culturelle. Mon Dieu, que se passera-t-il quand nos jeunes commenceront à modéliser leur barbe et se faire des tatouages de Hipsters de la ville de Nantes ?« . Les opposants au mur de bouteilles de cidre évoquent quant à eux une Bretagne culturelle unifiée et solidaire : « Empêcher les Nantais de rejoindre la Bretagne serait ne pas reconnaître leur caractère breton. Ne nous sommes-nous pas tous bretons au pays de Redon ? Peut-on parler d’invasion quand certains fuient la misère nantaise ? » indique Camille Dumoulin, président d’une association d’accueil des réfugiés. « Vous imaginez des identitaires Bretons avec des blousons en en noir et blanc en train de bloquer l’entrée du Pays de Redon, ce serait ridicule hein ?«

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