Transmusicales de Rennes. « Une coke plus mitigée cette année » selon notre envoyé spécial resté à l’espace VIP
La 39e édition des Trans vient de se terminer et l’heure est au bilan. Notre envoyé spécial nous fait son bilan de l’événement qui fêtera bientôt ses 40 ans.
« Ouais bah je suis arrivé vers 2 heures du matin avant de profiter de bar en trans. J’ai pris un taxi, je n’allais pas non plus me faire chier à monter dans le bus vers Colombier. Je ne suis pas une STAR moi (jeu de mots de la part de notre correspondant, en effet, STAR est le nom la compagnie de bus rennais, oui on rigole bien à la Rédact). Tout de suite j’ai apprécié cette ambiance, j’ai croisé tous mes potes des Eurock, de Pano, des Bains douches. On aime bien aller aux Trans, c’est le seul moment de l’année où je vais à Rennes, sinon je ne vois pas l’intérêt…
On s’est tout de suite senti bien, on a été voir un ou deux concerts, mais je n’ai pas retenu les noms des mecs. Puis j’ai été direct à l’espace VIP avec les deux nanas de 19 ans que j’ai rencontré grâce à Tinder. Cette année l’application sponsorisait le festival, alors j’ai pris le compte Premium en écrivant dans ma bio « Je fournis ce qu’il faut ».
« Une carte bancaire périmée pour former des petits tas, y’a que ça de vrai. »
La je me suis senti très bien, d’ailleurs, je n’ai plus bougé de l’espace VIP de toute la soirée. J’aimais me sentir différent, au dessus du bas peuple qui mange des frites. Bon j’ai en mangé quand même, mais moi ce n’est pas pareil. Pour la coke, je n’utilise plus ma carte bancaire, ça peut bousiller la puce et j’ai perdu ma carte vitale à l’espace VIP de Rock en Seine cette année. Quelle édition c’était d’ailleurs, ne plus être mélangé à tous ces bénévoles. Bref une une carte bancaire périmée pour former des petits tas, y’a que ça de vrai. Néanmoins, j’ai pas grand souvenir de ces trans, à part avoir tenté de me faire les deux nanas de Tinder en vain, et claquer la bise à tous les programmateurs pour des exclus sur les festival comme si j’étais le roi du monde. J’ai trouvé la coke plus mitigée cette année. Elle était coupée à je ne sais pas quoi de trop populaire. J’espère que pour la 40e édition, on aura de la qualité à l’espace VIP. Merde je fais pas payer ma Rédac pour un pass pro pour rien. Je vous laisse, je dois plagier un blogueur qui a payé son pass plein pot pour mon article des Inrocks. »
Deux programmateurs et une jeune étudiante. Espace VIP, 1978
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