La Baule. Après la plage, Veolia obtient la privatisation « des surfeurs avec des abdos de oufs qui brillent au soleil, avec un petit cul qui leur va bien »

Coup dur pour le monde de la plage. Après avoir obtenu le droit d’exploiter les plages de La Baule  Veolia a réussi à obtenir la privatisation des fesses « des plus beaux surfeurs avec des abdos de oufs qui brillent au soleil, avec un petit cul qui lui va bien ». Un collectif de « Touche pas à mon mec sur la vague » vient de voir le jour afin de s’opposer à cette décision et rendre public l’observation des postérieurs sur la plage.

« Mater les body-surfeurs, c’est notre petit plaisir annuel » s’exclame Camille, membre du collectif « C’est pas dans le centre-ville en hiver qu’on va pouvoir observer des abdos reluisants. Les mecs en Vélib, ça fait pas rêver ». Quels sont les risques de cette privatisation ? « On ne sait pas comment la masse musculaire des surfeurs sera répartie tout le long du corps. » rappelle Dominique, un autre membre « Poignées d’amour, bourrelets, brioches…Comment tout cela sera géré ? Le corps humain c’est comme la plage, c’est difficile à maîtriser, ça appartient à tout le monde, ça ne s’approprie pas ».

« On travaillera une manière pour courir au ralenti façon alerte à Malibu»

Veolia promet que la qualité de la chair sera là, au rendez-vous « Les surfeurs feront des tractions et du jogging tous les matins, ensuite on travaillera une manière pour courir au ralenti façon alerte à Malibu. Là pas le choix, pas de graisse passé le mois de Mai. Sinon, le surfeur sera rétrogradé chez les kitesurfeurs. Et ça croyez moi, ça c’est la honte à La Baule »

Les surfeurs, les principaux intéressés, ne semblent pas être plus concernés que cela par cette privatisation « Oh, vous savez nous, on est comme la plage. Rendez-nous public, privatisez-nous si vous voulez. Mais dans tous les cas, n’oubliez jamais, notre corps nous appartiendra toujours. Car on suit la vague, et c’est vous qui nous matez. La nature, ça s’aménage, mais ça ne se contrôle pas, même en s’achetant »