Paris. Starbucks de Montparnasse : un serveur fait un burn-out en tentant d’écrire le prénom Gwilherm sur un gobelet
Orthographier les prénoms bretons, un défi quotidien pour les serveurs du Starcbucks de la gare Montparnasse. Depuis des années ces derniers reçoivent des clients qui souhaitent profiter des cafés de la franchise américaine avant de reprendre leur train pour Rennes ou Brest. « On a de tout ici, du Gaëtan, du Bleuenn, c’est un vrai challenge. C’est pas du Julien comme dans les autres franchises » commente William, heureux patron franchisé. « Nos employés sont triés sur le volet, ils reçoivent 1,23 euro de plus sur leur paye s’ils connaissent l’orthographe de 25 prénoms bretons ».
« Avec un H ou sans H ? »
Mais bien que très préparés, les serveurs n’arrivent pas toujours à affronter les orthographes les plus improbables. « Julien est notre plus grand spécialiste des prénoms bretons. Il a même eu des relations amoureuses avec une Kristen, Gaëtane, et une Hervélina. C’est un cador, mais bon…même les plus grands ont leur faille. »
Vers midi ce vendredi, un certain Gwilherm Stéphan est arrivé au dit Starbucks. Il a commandé un caramel salé macchiato avec un cookie au Kouign-amann , a payé, puis a donné son prénom et à ce moment précis les connexions neuronales du dit serveur payé au 1,23 euro de plus que le SMIC ont lâché. Julien a craqué, le meilleur élément de l’équipe selon son patron était en pleurs. Celui aurait crié « Bretagne, pays de ploucs » Vu la quantité de Bretons dans la gare, l’individu a du être vite écarté dans l’arrière boutique afin d’éviter tout conflit avec les clients. Actuellement au repos, celui-ci subit une cure de prénoms franco-français (Maurice, Ernest, Camille…) afin de retrouver le mieux de sa forme et écrire des prénoms super communs sur ses gobelets franchisés.