« Après 11 ans de retard, on ne pouvait pas passer à côté et ignorer ce record. » indique Michel Bernier, chef de Quai à Cherbourg. Après presque 11 ans de retard, l’EPR de Flamanville devrait ouvrir ses portes début 2023, un feuilleton qui n’est pas passé inaperçu du côté de la société ferroviaire pour qui le retard est une culture à part entière. « EDF, en temps normal, ce n’est pas une société qui nous marque. Autant, le ministère de l’Éducation,  les techniciens Freebox et les élèves de Troisième qui doivent rendre leur devoir « promis, demain dans votre casier« , on a l’habitude. Mais pour le coup, ils se sont surpassés. La dernière qu’on a vu cela, c’était la dépénalisation de l’homosexualité et la fin des feux de l’Amour sur TF1.

Le remise du prix aurait dû avoir lieu à Flammanville ce vendredi 5 août mais ne put se faire car « pour des raisons indépendantes de notre volonté, la SCNF annonce que la remise du prix prévu initialement à…. Douze…. heure…treize, arrivera avec un retard d’environ… seize…ans ». Du côté d’EDF, pas de regret, car le technicien qui devait réceptionner le prix attendait en réalité à Flammanville en Seine-maritime et non pas dans sa ville jumelle dans la Manche. « Un combo d’incompétences qui redonne foi dans le service public » indique Michel Bernier.

*Mise à jour de l’article après la réception du témoignage de Michel Bernier avec 17 minutes de retard après la parution de l’article

Source détournement image : EDF