« J’ai pris l’entrée de l’autoroute la plus voyante » indique notre chef suprême, Ô Dieu de la satire et de la bienveillance « Celle avec le panneau route et le gros trait blanc au milieu. Et ç’a été très compliqué dès le début. J’ai d’abord croisé pas loin d’une dizaine de véhicules me faisant des appels de phares. Croyant tout d’abord à un appel d’accident ou de contrôle de vitesse, j’ai vite compris que ces personnes qui revenaient de Week-end étaient en fait jalouses de moi, car moi je partais en vacances. Oui en effet, j’ai laissé la gestion du site à notre service civique un peu empoté » narre T.T, oh grand patron offrant des tickets restaurants achetés sur le bon coin à deux jours de la date de validité.

« Moi, je ne lâcherai rien et resterai droit dans ma voie »

« C’est là que ça c’est accéléré » raconte notre rédacteur-chef suprêmissime « J’ai arrêté de compter au bout d’un moment, car ça allait trop vite et les klaxons des voitures m’embrouillaient l’esprit. Cela devait être une sortie de mariage et les gens étaient trop saouls ce qui explique le nombre impressionnant de conducteurs à contresens. J’ai appelé la gendarmerie et ils m’ont affirmé qu’un véhicule était en effet dans le mauvais sens de circulation. J’ai failli leur répondre qu’il était loin d’être le seul, mais je n’ai pas voulu les vexer ces incompétents« .

C’est donc de peu que notre patron bien aimé, qui nous réveilla pour publier cet article dans la journée sous peine de blâme, a su échapper à un accident. Ce dernier commente « C’est dingue tous ces cons dans la vie, on a l’impression qu’ils essayent de nous dire qu’on a tous tort alors qu’en fait ce sont eux qui se plantent. Moi, je ne lâcherai rien et resterai droit dans ma voie ».