Témoignage. Ethan, une molécule d’alcool, avoue être dépendante aux Bretons

« Bonjour je m’appelle Ethan R’OH, je suis une molécule d’alcool et j’avoue être dépendant aux Bretons« . Ces mots prononcés avec émoi lors d’une réunion de brittoniques anonymes ne sont pas anodins, c’est le début d’une longue confession pour Ethan.

« Tout a commencé à mon adolescence. Tout petit déjà alors que je n’étais qu’au stade de la molécule de sucre, je voyais mon père sur la table dans une bouteille de cidre brut. On pensait à l’époque n’être qu’une sorte de jus de pomme pour les Bretons, mais en fait, c’était déjà le début de la dépendance. Puis, ça a continué, petit à petit. Une fois, j’ai même fini dans une bouteille de rouge lors de la communion du petit Gurvan, j’étais sa première molécule d’alcool. À peine digérée, j’ai voulu reproduire l’expérience du Breton encore et encore« 

« Je suis sorti avec un Djembé pour finir consommé sur une plage l’été »

« J’ai tout fait pour être apprécié des Bretons. Je ne cherchais pas à être dans une bouteille de qualité, mais dès que j’avais la possibilité d’être avalée par une Bretonne, je m’insérais dans une bouteille » raconte Ethan, la larme d’H2O à l’œil. « Adolescent, je suis même sorti avec un Djembé pour finir consommé sur la plage chaque soir de l’été, car je sais que les jeunes Bretons ne peuvent s’empêcher de picoler avec un Djembé pour faire chier la nuit. »

Ethan, sans tabou raconte sa déchéance finale, « J’ai commencé à trainer dans des canettes de 8.6, en manque de Bretons, j’ai commencé à gouter aux Normands. Une fois, j’ai fini dans l’estomac d’un Mayennais. J’ai mis 3 semaines à m’en remettre, c’est après cela que j’ai décidé de me mettre en cure de désintoxication. Le médecin m’a affirmé que des molécules de kouign-amann avaient commencé à attaquer mon vide cosmique. J’ai failli tout bonnement devenir (il reprend son souffle, l’émotion est papable NDLR), une molécule a l’état gazeux que l’on retrouve pour nettoyer les cuisines ! »

D’après les alcoologues, Ethan retrouve peu à peu une vie sociale. Il a trouvé un emploi à temps partiel dans une pharmacie et envisage de devenir employé dans une bouteille d’alcool à 90 pour aider son prochain. « C’est un peu pour moi la solution hydroalcoolique  » ajoute-t-il avec le sourire « Pour moi, les Bretons, c’est fini. Par contre si un jour je dois continuer à consommer pour le plaisir, ce sera avec modération dans une distillerie d’Irlandais, mais que pour les vacances. Fini le Chouchen ! »