Manifestation. Castaner favorable à la loi « anti-gros-mots » proposée par Bruno Retailleau
« Meuuuuh non, cette loi n’est du tout une atteinte à la liberté d’expression » se défend le ministre de l’intérieur. « Selon moi, elle est comme la loi anti-casseurs. elle vise à prévenir les violences verbales lors des débats entre les manifestants et les CRS ». Bruno Castaner compte défendre la proposition de loi de Bruno Retailleau devant l’Assemblée nationale. « On respectera bien sûr les droits de l’Homme » rajoute Bruno Retailleau « Il y aura juste un enregistreur vocal sous le cou de chaque personne. Si un mot interdit est enregistré dans la journée, vous n’aurez plus le droit de vous exprimer ou de voter pendant 5 ans. L’objectif est de garantir un débat apaisé entre les sujets du ro…pardon les citoyens, qui pourrait, par la violence de leur propos et heurter la sensibilité de chers élus« .
« Un dictionnaire en ligne et un oreiller pour crier »
La question que tout le monde se pose est donc : quels gros-mots seront interdits ? C’est le ministre de l’intérieur qui est le plus explicite sur ce point « Difficile de vous les citer tous, et puis ça contredirait mon propos. Mais je peux vous dire déjà que les mots « saperlipopette » « démission » et « Référendum » seront bannis du vocabulaire courant des citoyens français ». « Nous ne sommes pas des monstres » complète le sénateur

Retailleau, « On sait aussi que le Tiers-Etat a besoin de crier parfois leur colère à travers un vocabulaire peu honorable. On proposera donc aux Français de s’exprimer à travers un oreiller insonorisé offert par le gouvernement. On sait aussi être bienveillant envers le peuple, ne l’oublions pas. »
Les associations de lutte pour les droits de l’Homme expriment déjà des réserves quant à cette proposition de loi, elles donc n’hésitent pas à qualifier le ministre de l’Intérieur « d’infâme orchidoclaste ».
Source image détournée : valeurs actuelles (ouais on a un peu déconné)
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