Lamballe. Il commande des pièces autos sur Oscaro mais ne sait pas les monter
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La voiture de Jean après une vidange |
« C’est facile avec Oscaro ». Ce slogan, Jean Potté s’en souviendra longtemps. Lassé de ses factures de mécanique trop chères, il décide de s’équiper lui même chez Oscaro. « 200 euros pour changer des plaquettes de frein, c’est too much » déclare-t-il. « Du coup j’ai décidé de faire moi-même l’entretien de mon véhicule. »
Jean commence par commander des essuie-glaces. Plutôt satisfait de lui-même, il décide de continuer à s’équiper seul. « J’avais mis que 2h15 min à monter l’essuie-glace avant, mais franchement, ça valait le coup. Bon ok, je me suis planté dans les marques en commandant sur le site, mais franchement des essuies-glace de Smart sur une BM, ça passe.«
D’après sa femme, le malheur commença en décembre dernier suite au contrôle technique. Les freins étaient à refaire, le filtre anti-pollution était encrassé, et le joint de culasse a changé. Jean commanda le tout sur Oscaro, mais il avait totalement oublié qu’il n’avait aucune base de mécanique. Il s’est tout simplement retrouvé comme un gros con avec ses paquets.
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Un truc bizarre |
Pas découragé il tenta de remplacer le joint de culasse avec un joint pour salle de bain, mais le résultat était mitigé. Quant aux plaquettes de freins, il les colla avec du scotch double face sur les roues. Malheureusement l’apprenti mécanicien ne s’arrêta pas là. Victime de la publicité qui fait passer une opération de mécanique assez complexe à une addition de calcul mental de niveau CP, il commanda des pièces de plus en plus précises comme un carter et un Alterno-démarreur VALEO : Stop & Start- système-Alterno-Démarreur-Réversiblequi selon les experts ne sert fichtrement à rien.
Sa famille a réussi néanmoins a stopper l’hémorragie financière et la folie consommatrice du jeune père de famille. Début mars, la femme de Jean eu un accident causant la mort d’une bitch. En voulant nettoyer son pare-brise celui-ci devint soudainement noir. Jean avait en fait mis de l’huile dans le réservoir à lave glace. Il cessa alors toute tentative de réparation et préféra se consacrer aux meubles Ikea.
Ce n’est pas le premier cas de consommation naïve. Les membres de UFC Que Choisir nous le rappellent : en 1992, certains hommes ont portés plainte pour publicité mensongère auprès de la marque Nanaqui vendaient des serviettes hygiéniques. Il vrai que selon la pub, « on pouvait tout faire avec ». Beaucoup de consommateurs pensaient à l’époque pouvoir payer leur place de cinéma ou leur piscine contre ce produit.