Canicule. Comment éviter l’insolation d’un septuagénaire en pleine commission parlementaire ?
Gérard, 71 ans, ne s’attendait pas à ce coup de chaud : « On était avec des amis, Manu et sa femme, et on fêtait la victoire de l’équipe de France. J’étais tout jouasse, c’est vers lundi que le coup de chaud est arrivé. » D’après les proches de Gérard, celui-ci n’est pas dans son état normal depuis le 1er mai dernier. « On ne sait pas si il a subi un choc émotionnel suite à la série d’orages, mais Papy Collomb, comme on l’aime bien l’appeler, se plaignait fréquemment d’avoir la bouche sèche et ne pas pouvoir répondre au téléphone, notamment quand on l’appelait pour des problèmes de violences policières ».
« Un manque d’hydratation due au Préfet de police »
Gérard pense ne pas avoir pris soin de lui ces derniers temps, mais il accuse le Préfet de police de ne pas l’avoir assez hydraté ces derniers temps : « Je me desséchais comme une huitre laissée sur le bord du sable. Mon absence de cheveux n’a pas aidé. Je devrai porter une casquette, mais on risque de me prendre pour un gendarme, c’est interdit par la loi vous saviez ? »
Gérard fait partie des septuagénaires dont il faut prendre soin, de l’intérieur, comme de l’extérieur. Comment reconnaître les signes de déshydratation ? Si comme Gérard, la mémoire fait défaut, il faut s’inquiéter. Si ce dernier rejette perpétuellement la faute sur ses subordonnées plutôt que prendre la responsabilité de son ignorance, la déshydratation est de niveau 4, une hospitalisation et une purge peuvent devenir nécessaires.
En attendant les proches de Gérard restent aux petits soins avec lui « Gégé ? » confie Manu, un de ses amis « Oh, bah on va bien s’occuper de lui pendant l’été avec Brigitte. Chérie, tu as mis où la brochure de l’hospice ? Je ne la retrouve pas là…«