Nantes. Elle le quitte lorsqu’elle découvre qu’il s’appelle en réalité Gurvan
Leur relation durait depuis environ 2 ans, jusqu’ici Julien, qui se prénommait en fait Gurvan avait réussi à tromper tous ses amis et sa petite amie : « Il était arrivé à Brest sans que l’on sache vraiment d’où il venait », confie Justine, son ex-petite amie « Il restait très flou sur ses relations familiales. Il avouait par exemple que sa mère était morte écrasée par un Boeing 735 à Boulogne-Billancourt et que son père avait quitté le foyer familial pour aller faire un long voyage. Je dois bien avouer, j’ai eu des doutes, il faisait tellement bien l’amour aussi. Je pensais même qu’il avait des origines mayennaises pour le coup ».
Mais après tous ces mois de bonheur, l’idylle retombe tel un soufflé sorti du four trop tôt parce que vous n’avez pas respecté le thermostat (plus de conseils en MP sur ce point NDLR) « Julien était un amant formidable, il disait être Breton, mais ne s’être jamais radicalisé. Pourtant lorsqu’on parlait des prénoms de nos futurs enfants, il évoquait des possibilités comme Aoueregan, Eflamm, ou Breval. J’ai cru qu’il me parlait de nom de commune. Quand il a vu ma réaction, il a enchaîné en affirmant qu’il plaisantait, mais j’ai bien compris que c’était plus évident que cela… »
C’est durant un séjour à l’étranger que la révélation : « On partait visiter la Normandie, il a pris son passeport et à la douane de La Gravelle j’ai vu son vrai nom « Gurvan », j’en ai encore le cœur qui bat. Tout ce passé caché. Après il m’a tout avoué, son passé d’identitaire breton, le fait d’avoir lâché les armes en 2002 après avoir remarqué qu’il ne savait pas les recharger. Mais c’était trop tard, pour moi, il m’avait trompé. Remarquez il n’a pas tort, il m’aurait donné son vrai prénom dès le début, je ne lui aurais même pas adressé la parole. Je lui aurais même pété la gueule en fait… »