Laval. Des étudiants de l’ESTACA flashés à 247 km/h sur une départementale limitée à 70 km/h
Ils n’avaient pas réussi leur record de vitesse aux États-Unis, mais celui-ci ils en sont assez fiers. « 247 km/h sur une route mayennaise, ça valait bien le coup de perdre son permis. Ça console toutes les déceptions » rappelle Maël, jeune étudiant de 19 ans et demi. « On avait quelques soucis techniques sur le moteur aux States. Mais on est bien contents d’avoir atteint cette vitesse. Seul regret, on a été flashé par un radar automatique, on était chaud papate pour se faire une course poursuite avec les gendar…les keufs. On avait même prévu des pistolets à eau assez réalistes pour prouver aux copains qu’on était des vrais thugs, mais la seule voiture qu’on a croisée c’était celle d’EDF. Mais on aurait vraiment dit les gendarmes de loin… »
« Ce n’est pas avec 10% de nanas que je vais réussir à conclure moi. Il me faut du défi hormonal ».
Les étudiants de l’ESTACA de Laval aiment relever les défis. « Ouais, c’est surtout pour trois raisons » détaille Maël « Le défi du record et l’émulsion scientifique que cela procure et la troisième, qui reste l’objectif principal, pécho de la meuf en masse. Durant l’année scolaire, ce n’est pas avec 10% de nanas que je vais réussir à conclure moi. Il nous faut un défi hormonal, mais l’été c’est encore plus dur de draguer. Tenir plus de 5 minutes dans un bar avec une fille en parlant automobile, ferroviaire et aéronautique, c’est tendu. Les filles quand je leur cause de l’entreprise bombardier, elle pense que c’est un avion qui largue des obus. Des fois, je leur laisse croire, parce que ça plus glamour que parler des TER… Par contre quand j’arrive à conclure, je peux vous garantir que là question record de vitesse je vous bats tous. Rappelons que la tente 2 secondes qui a été inventé par un ingénieur ne doit pas tant son nom à son temps d’installation, mais au temps qu’un ingénieur peut passer dedans lors d’une relation sexuelle ».
L’ESCATA est en effet connu pour son fort ratio garçons/filles ce qui devient un souci majeur pour les étudiants lors des soirées BDE. Durant l’année scolaire certains ont déjà tenté, en vain, de se faire remarquer par la gent féminine. « Y’en a un qui a voulu tester une toute nouvelle clé USB sur tout les ordis en même temps. » Témoigne M.Leveuvre directeur adjoint de l’école « Ça n’a pas beaucoup impressionné les filles, contrairement aux profs, le service comptable et la police. Ingénieur, c’est une profession humaniste car les scientifique mettent parfois plus d’énergie dans la recherche, qui nous font rêver, mais qui récupère rarement les lauriers de la victoire »
Mais des solutions sont envisagées selon Maël « Avec les copains, on a créé un algorithme pour pécho plus rapidement sur Tinder. Il est encore en phase de test et il y a certains bugs. car mon pote Yoan s’est retrouvé marié avec un Afghan à Kaboul durant son année de césure, faut qu’on bosse sur la géolocalisation de l’algorithme là. »

Vous devez être connecté pour poster un commentaire.