Hellfest : le détecteur de métal mis en place par le plan vigipirate crée (encore) un embouteillage monstre
Cette édition du Hellfest 2017, les organisateurs s’en souviendront longtemps. En mai dernier, ils reçoivent de la Préfecture une obligation de mettre en place des mesures de sécurité plus strictes imposées par le plan Vigipirate rouge foncé à poids blancs mis en place après les dernières attaques des catholiques extrémistes de Clisson (44) :
« On a cru bon de mettre en place un portique de sécurité détecteur de métal…Mais on avait oublié les piercings, putain les cons ! ». Les membres du staff de sécurité Sécu-riz-thé, boîte spécialisée avant tout dans l’organisation du Nouvel An chinois, furent débordés par les fouilles. « On demandait aux personnes de montrer leurs bijoux avant d’entrer, comme dans les aéroports, du coup on s’est retrouvé avec 500 kilos de métal par jour « .

Le portique obligeait chaque agent de sécurité à vérifier tous les Piercings, un par un, sur les arcades, dans le nez, sur les bras, sur la langue, sur les tétons et même sur les parties génitales. Plusieurs festivaliers se sont offusqués en criant : « Ha non celui-là je peux pas te le montrer, va sucer des Angelots en Anjou ».
Les fouilles durèrent 45 minutes par personne, soit 90 fois plus longtemps qu’à l’accoutumée. Les conséquences furent désastreuses, une file d’attente allant jusqu’à Chateaubriant (101 kilomètres du site) fut créée. « Avec leur look, on pensait que c’était une Walking dead, mais quand on les a entendu parler, on a vite compris que c’était pas ça » s’exprime une ligérienne. « Encore heureux! J’ai failli leur tirer une balle dans la tête. On a pas vu un tel bordel depuis les Interceltiques de Lorient, l’année où la cornemuse fut interdite » .
Les organisateurs s’excusent de ce petit désagrément mais avouent néanmoins que cette année le festival aura vraiment été « l’Enfer ». « HA ça la dessus, on s’est pas foutu de votre gueule » confient les 2 fondateurs, Benjamin Barbant et Yoann Lénervé.