Quimper. Marine Le Pen se lâche « Je veux une France debout et forte. COMME MA BITE »
Lors de son dernier meeting à Quimper (29), la candidate du Front national a clairement exprimé ses ambitions politiques et le fait de vouloir redonner certaines valeurs au pays : « On est dirigé par des couilles molles, des petites tapettes et tantouzes qui ne servent à rien, sauf toi mon floflo« . La femme politique a clairement voulu passer un message viril à destination de tous les Français, même si celui-ci reste assez perturbant sur le fond. « Faut arrêter les demi-mesures, être dirigés par des acheteurs de croissants, faut du bonhomme du vrai, comme moi ». Moment de malaise dans l’assemblée, le « comme moi » perturbe légèrement les militants.
« J’ai les couilles pour diriger ce pays moi »
Malgré tout, sans aucune gêne apparente, la présidente du FN continue son discours teinté d’une touche de testostérone comme on n’en voit plus : « Je serai l’homme qu’il vous faut, j’ai les couilles pour diriger ce pays moi. Je ne me laisserai pas emporter par des querelles avec des gonzesses qui écrivent des bouquins derrière mon dos. Le rôle d’une première dame, c’est d’être au côté de son mari, pas ailleurs« . Les chuchotements deviennent de plus en plus nombreux et forts dans le public, les Quimpérois s’interrogent non pas sur la portée du discours, qu’ils trouvent très pertinente, mais restent perplexe face à quelques incohérences sur l’utilisation du genre masculin. Emballée dans son rôle de tribun, la candidate ne semble pas percevoir ce sentiment global et conclut rapidement d’un ton enivrant : « Je veux une France debout et forte. COMME MA BITE!« , s’en suit un tonnerre d’applaudissements et de rires gras. Les femmes jettent alors leur soutien gorge en l’air, puis les hommes trinquent avec leur bouteille d’Heineken en se tapant mutuellement le front les uns contre les autres.
Un militant emballé par ce discours n’hésite pas à exprimer le sentiment positif qui l’entoure pour la personne qui représente selon lui l’avenir de la Vème République « Marine? C’est De Gaulle tout craché, en plus musclé et en plus poilue. Encore heureux qu’elle est là. Je ne suis pas sexiste, mais franchement faut arrêter de faire de la politique de bonne femme. Avec elle ce sera fini, c’est sûr. »
Les journalistes interrogent néanmoins quelques invités en rappelant, sans aucune ironie, que Marine Le Pen est une femme et qu’il reste cependant délicat de la considérer comme « L’homme » de la situation, ce à quoi répondent les militants « C’est un détail ça, Marine Le Pen est une femme et alors? Hitler était bien brun et prônait la race aryenne. Si vous cherchez de la cohérence dans le discours du F.N vous n’avez pas fini voyons. Cessez de médire… »