Lycée Douanier Rousseau : Un professeur breton prend en otage ses collègues tant qu’il aura cours le vendredi

M.Franquard, professeur de lettres agrégé, venait tout d’être nommé au lycée Douanier Rousseau, c’était son premier poste en tant que titulaire de l’Éducation nationale. D’après le Directeur académique de la Mayenne : « Il avait effectué son année de stage au lycée Chateaubriand de Rennes, il y était très bien et ne souhaitait pas le quitter. Malheureusement, sans femme ni enfant, il avait peu de chances d’avoir sa mutation dans l’Académie de Rennes.

Vers 9 heures, l’ensemble de l’équipe pédagogique arrive pour le café de Rentrée afin d’enchainer sur une réunion plénière prévue à 9h30. A 11 heures donc, la réunion commence : « J’avais prévu un Powerpoint de 678 diapositives » affirme le Proviseur, « Cependant je garde toujours les emplois du temps avec moi au cas où, pour que les professeurs se concentrent. Si l’un n’écoute pas, je lui mets une classe de Seconde un vendredi de 17h00 à 18h00. Finies les vacances ». Vers 23h30 la réunion s’achève sur les statistiques de réussite au baccalauréat. Les emplois du temps peuvent enfin être distribués avant de se lancer dans un copieux repas préparé par le chef cuisinier : « Il nous avait préparé des petites verrines avec du concombre et de la crème fraiche. J’en salivait d’avance » rapporte un professeur de Lettres modernes.

C’est à ce moment précis que M.Franquard s’aperçoit qu’il n’a ni son lundi, ni son vendredi libérés : « Comment vais-je faire pour survivre à Laval pendant plus de 5 jours ? «  aurait-il crié dans l’assemblée. Le jeune titulaire craque, s’empare du massicot le plus proche et menace tous ses collègues de couper le papier A3 en A4 et le papier A4 en A4 bis. Ce qui, il faut le savoir, pourrait bourrer la photocopieuse de la salle des professeurs. Il aurait même menacé la vie scolaire de ne JAMAIS faire l’appel depuis son ordinateur pour obliger les assistants d’Education à se déplacer dans sa salle située au fond du couloir.

L’individu fut calmé immédiatement par l’ensemble les professeurs de sports E.P.S à coup de briques de jus d’orange vides. Le plus dommage dans l’histoire est que M.Franquard avait bel et bien son vendredi, celui-ci c’était malheureusement trompé de feuille, il avait pris par mégarde l’emploi du temps d’un collègue qui habite Laval. Un emploi du temps avec plein de trous, car lui, il habite à côté…

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Des professeurs d’EPS