Séduction : « Que choisir » demande aux femmes de rembourser les verres offerts
L’association « Que choisir » estime qu’il y a un manquement au contrat de base : « Si les Hommes payent des coups aux femmes, ce n’est pas par gentillesse, mais pour conclure par une relation charnelle consentie. Si celle-ci refuse, c’est son droit, mais dans ce cas précis. Elle doit rembourser la consommation offerte ».
En effet ces derniers mois, beaucoup d’hommes se sont plaints de femmes qui acceptaient leurs avances et leurs verres au niveau du comptoir d’un bar ou d’un café PMU. Claude, dragueur à ses heures s’exprime sur le sujet : « J’ai parlé avec elle pendant deux heures et j’ai même fait mine de m’intéresser à ses projets de reconversion en tant que naturopathe. C’était super chiant à écouter et en plus ça m’a coûté 15 euros. Mais quelle arnaque ».
Ils seraient près de 32 millions de consommateurs à se plaindre de ce phénomène. Les femmes accepteraient les consommations offertes mais refuseraient de donner en contrepartie ne serait-ce que leur contact Facebook. Au delà de la simple frustration sexuelle, les hommes ne comprennent pas qu’on puisse passer deux heures à parler avec un eux simplement pour qu’ils offrent un verre. « Je pensais l’intéresser, mais en fait, elle voulait juste continuer à boire un thé au Jasmin. » avoue Julien, jeune trentenaire de 54 ans.
« Et mon éco-cup? C’est pour qui la consigne ? C’est pour bibi »
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Un homme exigeant un remboursement partiel de sa consommation |
Le phénomène prendrait des proportions encore plus folles dans les festivals. Les jeunes demoiselles acceptent la consommation offerte mais profitent de la cohue pour disparaître dans un pogo. Les jeune festivalier n’ont même pas eu le temps de se vanter de leur année Erasmus passée à Amiens (80). « Putain et mon éco-cup? C’est pour qui la consigne ? C’est pour bibi. Ça se trouve la nana je la reverrai pas et elle va trouver le moyen de se la faire rembourser à ma place » s’agace Rodriguo, étudiant en Horticulture néerlandaise.
Que répondent les femmes à l’association Que Choisir. La plupart avouent ne pas comprendre ce qu’on leur reproche. Pour elles ce ne sont que des consommations offertes par amitié sans arrière pensées. Cette « naïveté » agace au plus au point l’association On va péchoqui défend les intérêts des hommes depuis 1968. « Non, mais sérieusement » s’exclame son président actuel « Depuis quand les Hommes n’ont pas d’arrières-pensées? Si on te paye un coup, c’est pour draguer, on le sait tous. C’est quoi cette philosophie de Bisounours asexué? »
Le débat restera houleux et difficile à conclure dans la mesure où aucune des deux parties ne semblent jouer la carte de la franchise.