Par souci d’égalité, les hommes devront dorénavant dire "j’m’ens bats les seins"
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Homme faisant la cuisine |
Michèle André, présidente de la délégation sénatoriale à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes vient de l’annoncer ce lundi 23 février à 9h06. Les hommes se verront sanctionnés d’une amende à compter du 1er mars s’ils prononcent « J’m’en bats les couilles » au lieu de « J’m’en bats les seins ».
«C’est une réelle avancée pour la parité Homme-Femme. Auparavant, les femmes ne pouvaient répondre à quelqu’un qui faisait cette remarque, ou ne pouvaient vraiment crier leur rage tout en lançant une chaise ou un stylo quatre-couleurs. » se félicite la femme politique.//pagead2.googlesyndication.com/pagead/js/adsbygoogle.js(adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({});
Il est vrai qu’au début des années 1990, certaines personnalités ont tenté de contrecarrer l’expression par un « j’m’en bats les ovaires » mais c’était moins euphonique. C’est en 2001, grâce au succès du film Le fabuleux destin Amélie Poulain de J-P Jeunet que le succès vit le jour. Les femmes remarquèrent qu’on pouvait, comme Audrey Tautou, réussir avec une poitrine plate. Les spectatrices voyaient bien que l’actrice semblait se moquer pleinement de cette mode à la Pamela Anderson, l’expression « j’m’en bats les seins » était née.
Mais pourquoi interdire aux hommes d’utiliser cette expression si chère à leurs yeux? « Tout le monde a des seins, aussi plats soient-ils, mais tout le monde n’a pas des couilles CQFD »affirme Camille Mixte, responsable de l’ERPES (engagement républicain pour les expressions sexuées).
Plusieurs associations de protection de la virilité ont prévu de manifester contre cette décision jugée absurde selon eux. Ils brandiront dimanche, rue Couillard à Clichy (92), la fameuse expression sur des boules de Noël géantes. Par ailleurs, cette loi répondant à une directive européenne, certains Belges ont déjà affiché leur soutien en remplaçant l’Atomium de Bruxelles par une série de 9 testicules qui seront cass(tr)ées à la fin de la manifestation.
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Femme hésitant à battre ses seins |
Mais selon Michèle André, le pouvoir législatif ne s’arrêtera pas là car la mesure devrait bientôt s’étendre. Le parlement envisagerait l’interdiction de l’expression « casse bonbons » faisant trop référence aux enfants ou « comme un lundi » qui irait à l’encontre du travail le dimanche, donc de la loi Macron…