Cholet. Gilles Bourdouleix réussit à se regarder dans un miroir malgré son prix de « gros connard »

Une affiche, seul moyen de se souvenir de son visage

« Exceptionnel, on n’avait pas vu cela depuis l’affaire Balkany » confirme Édouard Nonchaillou, physicien au CNRS. Ce mardi 19 juillet, Gilles Bourdouleix, maire de Cholet a réussi à se regarder dans le miroir malgré son prix de « Gros connard » accordé en 2019 et 2021, le prix 2020 ayant été attribué de peu à Didier Raoult. Une journée que le maire de Cholet ne risque pas d’oublier. « Je voulais me recoiffer avant de commencer ma journée. Elle était assez chargée, car je devais sur les Tziganes et traiter de dictateur tous ceux qui m’accusait de me faire du pognon sur la municipalité. Je devais également rencontrer les victimes de l’accident de feux d’artifice. Vous savez, ce n’est pas facile tous les jours de reprocher à des familles de ne pas avoir été assez prudentes tout en leur adressant nos plus sincères condoléances ça donne des phrases « Désolé, mais en même temps si vous aviez fait gaffe » ou encore « Perso, je n’aurais pas été moi ». J’ai une préférence pour « Si ce n’est pas autorisé, c’est que c’est interdit. Ce n’est pas ma faute à moi, faut pas dramatiser hein… »

« Il ne me reste plus qu’à vendre les miroirs de la maison à la mairie le double de leur prix« 

Gilles Bourdouleix ne s’était pas vu dans un miroir depuis février 2003, après avoir remercié son beau-frère pour des chocolats en fin d’année. « C’est vraiment sur cette période que cela a été le plus compliqué pour moi. Tout le monde dans la rue me demandait comment j’arrivais à voir mon reflet, et bien c’est assez simple : je n’y arrivais pas. Oh, bien entendu ce n’était pas sans conséquence sur mon quotidien. Par exemple, quand pour me raser, j’ai connu d’importantes difficultés, et c’est là que je me suis coupé les sourcils. Depuis, ils poussent dans tous les sens. Mais en contrepartie, j’ai gagné beaucoup de notoriété avec mes prix du « gros connard » et je ne compte pas abandonner mon titre comme face à cet enfoiré de Didier Raoult en 2020. Une pandémie et un traitement non prouvé et le mec me passe devant. Je trouve ça inadmissible, d’ailleurs lorsque j’ai insulté les membres du jury, ils m’ont fait remonter à la 3ème place, c’est déjà ça… »

La question qui est sur toutes les lèvres à Cholet est celle-ci : comment le maire a pu se regarder dans un miroir ce mardi 19 juillet ? D’après les rumeurs, Gilles Bourdouleix aurait décidé d’accélérer le pas pour aider les blessés du feux d’artifice le 14 juillet au soir. « Oui, parce que oui j’avais peur que la pelouse crame un peu. Ça coûte une blinde ce genre de gazon. Avec tout le pognon que je détourne, ça prend sur mon budget perso. Ha ça y est, j’arrive plus à me regarder dans une glace, bon bah il me reste plus qu’à vendre les miroirs de la maison à la mairie le double de leur prix et les remplacer par des affiches électorales. Je ferai voter ça la semaine prochaine au Conseil municipal, faudra que je pense à me barrer au moment du vote cependant… »

Source détournement image : Ouest-FrancE