Laval. Maradona : Rodrigue, joueur de l’AS Bourny l’avait presque rencontré en 1982

-Bonjour Rodrigue, alors cette rencontre avec Maradona ?

-En fait, je ne l’ai pas rencontré techniquement, on a failli se croiser au PMU d’Avesnières

-Comment ça ?

-Bah, j’avais 10 ans, c’était le 8 juillet 1982, le jour de la Demi-finale contre les Boch…La RFA et il paraît qu’il n’était pas loin, qu’il est parti juste avant que j’arrive

-Cela vous a fait quoi ?

-J’ai trouvé ça dommage, à si peu de temps près. Ca m’a rappelé quand mon père nous a quitté, je le croisais toujours au café. Sauf que lui, il fallait le pousser pour qu’il parte du bar

-Qui vous a dit qu’il venait de quitter ce charmant troquet ?

-Dédé la Saumure, il m’a vu rentrer pour prendre un paquet de bonbons et il m’a dit « Hé ho, gamin, tu viens de croiser Maradona ». C’était crédible en même temps…

-Racontez-en nous plus

-Bah ensuite Dédé, il m’a emmené dans les toilettes pour me montrer des photos Panini

-Votre impression ?

-Bah, c’était pas des photos d’hommes, mais pas de Panini. Y’avait le nini, mais pas le « Pa » du nini. Enfin j’me comprends.

-Votre sentiment, qu’est-ce que ça fait d’avoir presque vu votre cette icône du football ?

-25 ans de psychanalyse

-Des points communs entre vôtre carrière à l’AS Bourny et la sienne ?

-La coke et les divorces

-Et vous, quel souvenir gardez vous de vos saisons dans ce club mythique lavallois ? L’AS Bourny, ce n’est quand même pas rien. Le club d’origine de Francis Coquelin

-Le Banga à la fin des matchs, c’était bien. Le radiateur l’hiver dans le vestiaire, j’étais frileux. Et le fait de s’appeler Francis alors qu’on est né dans les années 90 c’est un peu la misère…

-Merci, pour ce partage, un dernier mot ?

-Dédé, je te retrouve, j’te fume