« J’ai remarqué que parfois, les gentils journalistes qui n’ont rien à faire durant les dangereuses manifestations pourraient se blesser se mettent en danger. Ils devraient penser à eux, à leur famille, leurs enfants, qui vont à l’école et qui ne voudraient pas que papa ou maman soit blessé malencontreusement par un coup de matraque. Ils doivent cesser d’être égoïstes« .

C’est la raison pour laquelle notre Ô ministre de l’Intérieur souhaite que chaque journaliste qui suivre une manifestation puisse être mis de manière préventive en garde à vue. « Alors, il ne faut pas croire que c’est une mesure coercitive les enfants, c’est pour votre bien. Pendant cette garde à vue, on vous placera dans une cellule protégée, on prendra votre téléphone pour effacer d’éventuelles vidéos qui pourraient porter atteinte à votre intégrité. Il a été prouvé selon une étude que des images très violentes peuvent traumatiser les gentils journalistes. Je vous le dis et le répète, c’est pour votre bien« 

Aucune censure, il l’a dit, c’est que c’est vrai

Mais qu’en est-il du traitement médiatique d’une manifestation : « Nous choisirons les journalistes les plus robustes. Ceux qui travaillent directement avec notre service de comm…protection. Enfin, ils nous enverront leurs articles avant une publication. Aucune censure bien-sûr, ce n’est une simple vérification orthographique et syntaxique. Le métier de journaliste est tellement prenant, un peu d’aide sera forcement bienvenu.« 

Quant au floutage des policiers en service, Gérald Darmanin ne compte pas appliquer la loi : « Aucun floutage, il faudra juste prendre des policiers de banques d’image libre de droit. Vous comprenez, on ne voudrez pas avoir un procès pour droit d’auteur. Protéger la presse, c’est notre priorité, et se protéger d’elle également…« 

Cet article a été validé par le ministère la communication Anastasique