Audierne : La Bigoudène happée par un Airbus retrouvée saine et sauve à Saint Pierre et Miquelon
« Marie va bien » affirme le maire de St Pierre : « Elle est en hypothermie, a subi quelques contusions à l’atterrissage, mais ses jours ne sont pas en danger. »
Hier vers 16h15, Marie Ferrand, une des rares habitantes d’Audierne portant encore la coiffe bretonne s’est retrouvée happée par l’Airbus 234 en direction de Montréal : « On a senti comme un choc et une drôle d’odeur de caramel au beurre salé à commencer à remonter doucement le long du cockpit » affirme un de Steward. Ce sont les passagers qui ont prévenus les membres d’équipage. Étonnés de voir une coiffe bigoudène sur le côté de l’aile droite, ces derniers ont vite réagi : « Ma grand-mère est bretonne, ça aurait pu être elle » confie Yohan « Je me suis donc senti super méga concerné«
« Éviter les coiffes devient limite plus compliqué à contourner que les bananes de Mario Kart »
Marie a été heurté lorsque que l’avion volait vers 30000 pieds, mais sa coiffe démesurée n’a pu être évitée à temps : « Dés qu’on passe par le sud de la Bretagne, ça devient très compliqué. » affirme le co-pilote : « Éviter les coiffes devient limite plus compliqué à contourner que les bananes de Mario Kart ». D’après AirFrance, les bigoudènes ne sont pas les seuls dangers pour les avions de lignes : « Les concours de crêpes sont un véritables danger, nous sommes tout simplement interdits de vol dans ces cas là. Le volcan Eyjafjallajökull comparé à cela, c’est de la gnognotte. Une fois, ils avaient invité des Ardéchois. Vous avez déjà tenté de décoller une crêpe à la crème de marrons vers 35 000 pieds vous? Je peux vous assurer que c’est pas simple, croyez moi. »
Marie a lâché prise juste au dessus de St Pierre et Miquelon vers 20h00. Sa coiffe lui a servi de parachute. Elle fut accueilli avec un filet de morue et un poster de Jean-Yves Le Drian lui a été offert afin de la réconforter. Elle sera rapatriée par bateau dans la semaine. Sa coiffe lui fut retiré par précaution et servira de filet de pêche sur le retour : »Y’a pas de petites économies » avouele responsable du chalutier.