Laval : Le 3ème Opus de « labyrinthe » sera tourné au Bourny

« On aurait dû y penser plus tôt, ça aurait fait des économies importantes dans la production » s’exprime Wes Balloprisonier, le réalisateur de la Trilogie pour adolescents « Le labyrinthe ». Il sait que ce quartier résidentiel de la ville de Laval (Mayenne) sera le terrain idéal pour ses acteurs. Le tournage de l‘adaptation du troisième tome, Le Remède mortel est prévue pour 2016. 
« Tout est arrivé un jour d’avril, après la fête de la fin du tournage du deuxième opus, un technicien français nous proposa de boire un verre chez lui, rue Édouard Vaillant. Après le pot, on est tous sorti vers 1h. Aucun d’entre nous n’a pu retrouver le chemin du centre-ville, que ce soit à pied ou en voiture. Ce n’est que vers 6 heures du matin qu’un chauffeur hilare de TUL (bus lavallois NDLR) a bien voulu nous montrer le chemin
La place de la Commune durant l’heure de pointe
Pourquoi le Bourny est-il un endroit idéal pour tourner un film où les personnages doivent trouver la sortie? Le quartier se trouve sur un sol calcaire au relief ondulé. Les rues du quartier suivent ces ondulations et forment un ensemble de courbes et d’impasses. Le quartier est limité au nord par le boulevard Jean-Jaurès, l’un des principaux accès au centre de Laval, entouré par une zone commerciale. À l’ouest et au sud, Le Bourny est limité par l’avenue de l’Atlantique, qui forme elle aussi un accès au centre, et par le boulevard du 8 Mai-1945. De nombreux chemins piétonniers reprenant les anciens chemins ruraux traversent le quartier jusqu’à la place de la Commune. En outre bon nombre de croisements sont à priorité à droite. Ce qui perturbe la circulation mais permet de simuler facilement un accident si on souhaite faire réparer une portière avec l’assurance d’un Tiers.

 «Franchement créer des impasses dans des impasses, mais quelle idée de génie»

Fabien Piau, perdu dans le quartier depuis 1972
Paradoxalement, il n’y a que trois entrées pour les véhicules. Le Bourny a peu à peu acquis une réputation de labyrinthe pour un quartier qui pourrait être une ville à elle seule. De plus le tracé des rues est volontairement sinueux pour faire ralentir les voitures, en outre bon nombre de croisements sont à priorité à droite. Un vrai bordel qui fait la joie du réalisateur : « Les ¾ des noms des rues font référence à des hommes politiques de gauche ou des socialistes ce qui rend le quartier encore plus effrayant pour un Américain moyen. De plus, le quartier a vieilli et commence à être envahi par les mauvaises herbes, surtout dans les sentiers abandonnés. On se croirait au début de The Walking Dead, quand le mec se réveille. Avec les vieilles dalles dégueulasses la place de La Commune le dimanche matin fait froid dans le dos. Quant à l’école Marcel Pagnol, elle fait tellement années 80. On pète 3 carreaux et on se retrouve dans un décor post-apocalyptique. Franchement créer des impasses dans des impasses, mais quelle idée de génie. Même Thésée avec le fil d’Ariane n’aurait pas pu s’en sortir. Et pour faire les bad boys du film, on prendra des mecs des Fourches. »
Seul bémol cependant, le réalisateur a voulu réunir toute l’équipe pour un repérage des lieux samedi dernier. Malheureusement, personne n’a trouvé le chemin pour faire la réunion : « J’avais dit, rue Robert Schuman. Tu tournes à gauche après le Fournil du Bourny, puis après à droite. Tu fais demi-tour, tu descends à la rue de la Solidarité, prends le Rond-point à gauche puis tournes à droite et ressort Rue Laval-Québec et continue jusqu’à la polyclinique. C’est pourtant pas compliqué… »

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