Rennes. Les meilleurs pas de danse de Krav-Maga pour s’amuser sans se facho au 1988

Depuis 2021, Le Jarl commence à investir les lieux du 1988, cet agent de sécurité davantage connu pour sa candidature Reconquête aux législatives de 2022 que pour ses conquêtes près des pistes de danse a su imposer un style de danse bien à lui. « J’ai tout de suite été attiré par le 1988, le chiffre 88 m’a interpellé. J’ai cru au début que c’était un appel du pied de l’extrême droite, puis ensuite j’ai appris que c’était en lien avec Miles Davis. Ce n’est pas grave, je ne suis pas très jazz, mais je ne suis pas raciste, j’ai plein d’amis noir qui bossent à la sécurité place du Colombier. »

C’est un peu comme l’inverse de la capoeira où on danse en faisant mine de se battre, nous on se bat sur de la musique électro en faisant mine de danser. 

Le Jarl n’est pas connu que pour imposer des règles strictes de sécurité au 1988, il est l’inventeur d’une danse particulière : le clédebra. « Une danse que j’ai mis au poing » précise Le Jarl « C’est un peu comme l’inverse de la capoeira où on danse en faisant mine de se battre, nous on se bat sur de la musique électro en faisant mine de danser. »

Face à une ambiance des plus chaudes, difficile pour le Rennais habitué à danser sur le côté gauche de la piste de s’organiser un petit battle à 2h00 du matin sans se facho. Georges Bertholino, danseur de Krav-Maga spécialisé dans la danse électro conseille fréquemment les nightclubbers face aux dangers des pistes les plus chaudes. « Lorsqu’un mec vient pour en découdre sur l’afrobeat, il ne faut pas partir en fuyant. Pour ma part, je conseille surtout de rester en étant sur place. C’est là que vous aurez toutes les chances de gagner face à l’adversaire. »

Petit pas de retourné latérale gauche, coup de poing marteau suivi d’un petit Chuis pas de bourrée façon danseuse Tu vas en voir des étoiles puis prise au sol façon Gary Aussoto. Bref, Georges Bertholino a tout pour vous faire rêver pour contrer l’extrême droite sans laisser l’ombre d’un confusionnisme. 

Mais cela sera-t-il suffisant pour laisser un peu de place à la démocratie et la liberté sur la piste de danse ? « C’est compliqué » insiste Georges : « La lutte contre l’extrême droite à Rennes, c’est un peu comme la ligne B du métro, tu crois que c’est reparti mais à la fin tu restes coincé en plein milieu de République… »

Source détournement image : Libération

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