Guingamp. Depuis 30 ans, Jean Tiretdu6 Charles vit avec une faute de frappe dans son acte de naissance
« C’est un calvaire quotidien, j’ai eu plusieurs ruptures professionnelles et amoureuses suite à cette erreur qui me poursuite depuis ma naissance » indique le jeune trentenaire mayennais. « Quand est-ce que cela va s’arrêter ? »
Rappel des faits. En février 1995, le père de Jean-Charles inscrit son enfant à la mairie, mais le secrétariat venait tout juste de passer à l’informatique. Celui-ci se remémore encore l’évènement « Ils étaient tous en train de découvrir le démineur et le solitaire sur Windows » nous écris le père de Jean-Charles « j’ai dû patienter 45 minutes le temps qu’ils finissent leur première partie et l’employée municipale, 2milie Phérrend n’était pas encore tr7s 0 l4aise avec le clavier de l7ordinateur du PéCé. »
Cette justement cette maladresse électronique qui est à l’origine du problème sur l’acte de naissance. La secrétaire ne sachant utiliser le tiret de son clavier, le père de Jean-Charles lui indiqua le « tirer du 6 », sous-entendu le tiret du clavier qui se trouve en dessous du chiffre 6. L’erreur inscrite et presque gravée dans le marbre suit encore Jean-Charles dans son parcours de vie.

« Le pire est que depuis des années, ma grand-mère a vécu dans une situation similaire. En 1965, une secrétaire de mairie qui ne savait pas taper à la machine a pressé toute les touches inscrites dans le même espace et cela a donné « G&i%n/e(t=t)e ». Elle a disparu l’année dernière, l’employé des pompes funèbres nous a fait payé le triple l’inscription de son nom car il a dû créer de nouveaux caractères. »
Si vous êtes également dans la situation de Jean-Charles, n’hésitez pas à contacter par le mail le collectif : « mon acte, c’est ma naissance » à cette adresse mail collectifarobasecinquantretroistiretdu6jaimailpointcomme.
