« Deux ans qu’on annule l’édition, mais là, c’est le coup bas, je ne sais pas comment on va s’en remettre« . Samedi 9 juillet, sur son compte twitter suivi par près d’un million deux cent mille abonnés, Sinedie Durand, originaire de Val au Perche vient d’avouer n’avoir jamais aimé la viande et la charcuterie et d’être végane depuis ses 18 ans. « Un pavé dans la friteuse » s’exclame Jean-Loup Delacharbonnière, président du jury 2020. « Sinedie c’était un peu notre coqueluche. On lui a donné le prix de deuxième dauphine, parce qu’on l’a connait bien la Sinedie. C’est celle qui sort avec le fils du propriétaire de la charcuterie près la rue de Longny. Non, pas celle à gauche, mais celle en face du Crédit Agricole. Attention, pas confondre avec la parisienne qui vient ici une fois par an. Non, ce n’est pas la même Cindy avec un C« .

À Mortagne, lieu où  Sinedie a effectué son stage de fin 3^e, le sujet est sur toute les lèvres « Tu savais pour Sinedie ? » s’exclame Jordan sur la terrasse d’un café en plein soleil « Ouais, j’ai appris, dur pour son père » répond son ami interloqué « Mais comment fait-elle pour se nourrir ? On a des canines bon sang, ça ne sert pas à manger des haricots. D’ailleurs c’est quoi un haricot ».

Le comité de l’association de la foire au boudin devra se réunir mardi 12 juillet en urgence afin de décider du sort de l’ancienne lauréate. Si on suit le règlement intérieur, elle devra rendre sa couronne de boudin blanc et l’équivalent de son poids en rillettes à la commission des prix. Elle devra également faire l’objet d’une chasse à l’homme avec une seule petite cuillère pour se défendre face à l’ensemble des associations de chasseurs du canton.

Par défaut, le prix de Cindy Durand vient d’être attribué par défaut à Qarinne Foucault-Potier, 3^e dauphine et fille du directeur de l’agence du CIC, en face de la charcuterie Maillot. Contactée par la rédaction, cette dernière s’est dite ravie de pouvoir effectuer son devoir de représenter la « grâce et la beauté qui fait de la fête du boudin un événement culturel, gastronomique et glamour représentatif de la charcuterie percheronne ».

Source détournement images. Le Perche hebdo et un générateur de visages