Laval. Ivre, un étudiant de deux mètres trente tente de ramener un cône de chantier dans son appartement
Jordan Coulord, étudiant à l’IUT de Laval en technique de commercialisation vit mal au quotidien sa grande taille. « C’est un véritable complexe chez moi, tout est grand chez moi. Mes doigts, mes pieds. Cela a commencé à ma naissance, mon front est apparu, mais je ne suis né totalement que deux jours plus tard. On a eu le même souci en grande section, mon corps était déjà en CE1 alors que mon pied prenait encore des cours de motricité. J’ai donc toujours eu du mal à me faire des amis à l’école.
Les difficultés de Jordan débordent aujourd’hui sur sa vie étudiante et l’intégration reste difficile. « Je me sens toujours en décalage avec mes amis et les relations amoureuses sont difficiles. Par exemple, selon le haut de mon corps j’ai une vie sexuelle épanouie, mais selon mon bassin, je suis encore un puceau qui est en seconde au lycée Douanier Rousseau »
Samedi dernier, Jordan avait enfin un rencard avec une fille de sa promo, il lui donna RDV sur le banc géant placé près de la fontaine à l’occasion d’une exposition pour le festival des 3 Éléphants. « Pour une fois que j’avais un truc romantique à ma hauteur, j’ai sauté sur l’occasion. ». C’est en effet avec Camilla Locazion que Jordan avait RDV, mais la superbe rousse ne faisait pas plus de 1,72 mètre. Trop peu pour atteindre le banc de manière naturelle et décomplexée. « Quand je lui ai proposé de faire la courte échelle, elle a été gênée et m’a fui en riant. J’ai appelé quelques amis et ils ont décidé de me réconforter avec la seule bière à ma taille : une bonne 8.6 des familles ».

C’est en voyant le plot géant vers 13h00 que Jordan eut l’idée de l’embarquer chez lui. « C’est une tradition chez les étudiants d’avoir un plot dans son appartement. Celui-ci était juste magique, superbe, reluisait dans la lumière de la pleine lune. J’ai eu le coup de foudre direct ! Malheureusement, pour la première fois de sa vie, Jordan se trouva face à une œuvre trop grande pour lui. Il dut abandonner à mi-chemin et laisser le plot tomber sans qu’il ne puisse le relever. « Je me suis senti comme un membre du GIEC, impuissant face au défi climatique qui nous incombe. »
Mais le jeune lavallois ne se laissa pas déborder par l’échec, Jordan tentera la semaine d’emporter un lampadaire de la rue de la Paix afin d’adapter son appartement à la mode estudiantine. Quant à Camilla, il tentera de la séduire avec des échantillons Sephora de 17 litres dès la prochaine soirée étudiante au Delux…
Sources détournement image : Courrier de la Mayenne et Ouest FrancE
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